Carnet de voyage au Zobkhistan

(Photo #1) Dès la descente de l'avion, je fus saisi par la chaleur étouffante qui régnait. Arnold, le chauffeur très poilu, s'était mis à l'aise (intégralement) en nous attendant : Nous le surprimes tentant fébrilement de remettre sa culotte à notre approche.

A l'hôtel, le personnel tenait à démontrer son hygiène irréprochable malgré la chaleur et la pilosité souvent abondante des autochtones : Douches fréquentes, auxquelles nous étions aimablement conviés afin de participer au savonnage des zones les plus exigeantes en matière de propreté.

L'ascenseur, d'une lenteur désespérante, devint vite une partie de plaisir lorsque le groom mit astucieusement à profit ce temps de transfert pour nous divertir : Tel un Gérard Majax du samedi soir en crypté, Armoudha (qui, nous l'avons appris ensuite, signifie "DuGland" en Zobkhistanais) nous régalait d'un étonnant numéro de "coucou-caché-coucou-caché-coucou-caché" exécuté sans autre accessoire que l'outil que le bon dieu lui a donné.

Notre garde du corps ne cachait rien du sien : Nous avons vite compris qu'en vrai professionnel, les services qu'il proposait visaient à satisfaire nos moindres désirs, quitte à payer de sa personne. Ainsi, même les jours de pluie ou de brouillard, nous avions toujours une vue superbe à admirer.

Même sens du service au bar, où les jumeaux Bruno & Burno avaient inventé un jeu très amusant : Le jeu des 7 erreurs où, visages cachés, il fallait examiner de (très) près l'un et l'autre pour déterminer qui était qui. Une bonne réponse était récompensée sans tarder par un cocktail un peu particulier et véritablement "fait à la main".

En parlant de main, Gronounours le portier n'a pas été timide avec les siennes quand nous lui avons signifié notre envie d'assister à une "projection". Mauvaise maîtrise de la langue, sans doute. Il va falloir y travailler. ça tombe bien, le décidément talentueux Gronounours semble également doué pour les langues.